... de tout cela ? De ces lettres, de ces messages vocaux ? De cette relation cachée entre un formateur/patron et une jeune diplômée/employée ?

Le premier neuro-psychiatre a qui j'en ai fait part, qui n'a eu a l'époque pour analyser que les photos des deux lettres et seuls les deux premiers messages vocaux avait conclu : "Oui, votre femme est en danger ! Mais vous avez à faire à un pervers, et vous ne pouvez rien faire, fuyez ! "...

Et vous, qu'en pensez vous ? Pensez vous qu'une femme puisse être heureuse et se satisfaire d'une relation de cet ordre pendant des mois, des années ?

Je n'arrive pas de mon côté à m'y résoudre. Peut être que je la connaissais en définitive très mal car tout cela ne colle vraiment pas au personnage... Mais passons pour l'heure car je reviendrai là-dessus en détails dans une autre rubrique  présentant les conclusions de mes analyses...

Ce qui est certain, c'est que je me suis aperçu par la suite que les rares personnes à qui j'avait osé en parler n'avaient pas pris le temps de lire ni d'écouter vraiment avant de conclure rapidement que c'était "simplement" du sado-masochisme et basta... Qu'il fallait que je lise "histoire d'O" pour comprendre...

Mais je ne partage pas ce point de vue trop simple à mes yeux et cent questions se bousculent toujours dans ma tête. D'où l'idée de ce blog...

Ai-je pu vivre 5 années avec une femme que je ne connaissait finalement pas et serait-ce simplement une déviance de moeurs et un jeu à tendance sado-masochiste entre un patron/formateur et une jeune employée/diplômée ?
ou plutôt une forme de manipulation mentale ? de harcèlement moral ? de harcèlement sexuel ? d'abus de pouvoir sur une personne en situation de faiblesse ? d'endoctrinement sectaire ? etc...

Mais comment aura-t-elle basculée, quels en auront été les catalyseurs et quels liens établir avec :
- son anorexie (mentale) ?
- la blessure toujours présente du décès de son père l'ayant privée d'une présence paternelle durant son adolescence ?
- la relation fusionnelle entrenue avec sa mère ?
- l'emprise et les attentes de sa mère en terme de réussite professionnelle ?

Autant de questions sans importance pour vous, mais restées sans véritables réponses depuis bientôt 3 ans ; date à laquelle j'ai découvert ces lettres à notre retour de vacances en Birmanie...

Pour l'anecdote, et mieux comprendre l'existence de ces deux lettres, sachez qu'en Birmanie, les téléphones portables ne fonctionnent pas ! Et que c'est bien le seul pays au monde !
Quel coup dur pour le "maître à penser" ! Aussi, ce dernier coupé de son "esclave" en ne pouvant plus la joindre par sms n'a pu s'empêcher de prendre sa plus belle plume pour se défouler en écrivant deux lettres... Une à la coupure du "signal radio" et une seconde "au retour du signal"...
Sans ces lettres sur lesquelles je suis tombé par hasard, je crois que je n'aurais jamais chercher autant à comprendre ce qui lui arrivait... Ce blog n'existerait pas mais je serais très certainement à cette heure beaucoup plus serein...

Merci de votre avis sur ce que vous inspire ces deux lettres ainsi que les messages vocaux enregistrés sachant que la voix et la calligraphie torturée appartiennent évidemment au même individu.

Je ne pourrais malheureusement pas vous donner tous les détails sur ce blog, ni malheureusement le nom du "pervers" incriminé mais sachez qu'il est quand même directeur-adjoint d'un groupe côté au second marché, ancien conseiller d'hommes politiques, agrégé de phylosophie, mais aussi Chevalier de l'ordre national du Mérite... A méditer après avoir lu les lettres et écouté les messages...

Merci du fond du coeur de vos commentaires qui m'aideront peut être à faire la part des choses...

Voici la première lettre manuscrite avec sa transcription. Cliquer sur les images pour accéder à la version originale.

" La Birmanie est aussi loin de vous que vous êtes proche de moi.
Je crois que ce message aura été le dernier que je vous aurais envoyé avant votre départ pour là-bas et la fin provisoire du signal radio.

Il me semble en effet que notre proximité, notre complicité sont exceptionnelles. Je les ai senties dans le premier regard échangé. Nous sommes faits du même bois avec les mêmes tourments, les mêmes apparentes allégeances et les mêmes profondes révoltes, la même volupté - qui est aussi alchimie entre tout cela - . Jusqu'à votre beauté, un peu mystérieuse et un peu révélée, qui est empreinte de cette complexité.

Vous êtes vraiment belle, c'est à dire qu'on vous regarderait des heures en s'en délectant, qu'on vous regarderait être et bouger, et que vous êtes troublante. Le visage est pur et démoniaque à force d'inspirer le désir, le baiser en particulier, le corps également, fin, léger, fort pourtant, qu'on imagine nu immédiatement, qu'on se l'avoue ou pas. Je sais moi quelle est votre volupté, celle que d'autres ne feront jamais - ... souhait ... - qu'imaginer. Vous prenez le plaisir par tous les pores de votre peau, vous êtes le désir, sussiez-vous le prendre dans la souffrance : vous aimez mes caresses, des objets et de la bouche sur vos seins parfaits et épis de liberté sous l'étoffe, mais vous aimez plus encore que je torture les pointes à vous en faire gémir de douleur. Vous endurez très bien d'ailleurs. Après l'épreuve, la pointe reste dure, dressée, offerte, comme si elle en redemandait.

Votre sexe aime ma langue, sans limite et la"

"réciproque est vraie. Il est aussi beau à regarder que doux et réactif sous la langue. Vous m'accueillez merveilleusement, vos cuisses sont élégantes, parfaites quand elles s'ouvrent. Il me plaît de temps en temps, après m'être abîmé de longues minutes à vous lécher, de regarder, d'admirer plutôt vos jambes, vos pieds... Il m'est agréable parfois de faire du bien à votre sexe et en même temps du mal à vos seins en les pinçant du bout des doigts.

Même au creux de vos jolies oreilles je vais chercher la volupté. Je fais l'amour à chacune de vos oreilles comme à votre bouche quand je l'embrasse, à rendre cette caresse rare insupportable.

Et puis votre docilité est savoureuse. Par votre beauté vous ne serez jamais tout à fait soumise, en revanche vous faîtes le choix mental, décisif par conséquent de m'appartenir. Vous n'y avez même pas mis de bornes. Et il n'est pas douteux que l'exigence peut aller loin. Il y aura pas exemple une punition physique pour ce que vous savez, en dépit de l'accord préalable que je vous avais donné, qui comportait au demeurant la clause d'expiation. Peut être seulement la main, qui se fera sévère sur la croupe, ou le martinet ou la cravache. Vous ne saurez pas quand, pour que vous le redoutiez et ça tienne déjà lieu de punition. La docilité permet aussi de vous piloter chaque jour, comme lorsque je vous conjoints la nudité sous vos vêtements. Vous l'avez respecté lors du premier dîner, et c'était idéal. Il le fallait, le ton était donné.

Pour toujours"

"Dans quelques jours, je vous retrouve. Ce mois d'août aura été précieux, il nous aura permis de nous prouver l'attachement, par les mots et par les actes.

Vous m'avez vous mêmes donné des gages exceptionnels d'attachement, par des messages certes, par le corps aussi. Votre fidélité est admirable, au delà des consignes. Le peu que vous avez concédé est passible de punitions, par principe, et vous serez punie pour cela, pour avoir été caressée sur les seins - qu'appartiennent - pour avoir été pénétrée, fût-ce avec un préservatif, pour avoir embrassé, fût-ce chastement. Vous serez punie par le corps, selon des modalités à déterminer.

Pour autant, je mesure votre fidélité à moi, à nous. Elle vous a conduite sur le versant de la cruauté, qui est délicieuse en l'occurrence. Vous devez l'apprécier et vous en délecter seulement parce que c'est une preuve d'amour et de docilité. Vous avez laissé intact le sexe tendu vers vous d'un homme séduit par vous, en manque de vous. Chez un mâle intelligent - il l'est - les conséquences sont multiples et complexes, entre la colère, transformé en souffrance viscérale et psychologique, transformé en soumission, jusqu'à l'obsession des sens. En acceptant son sexe en vous une fois, vous avez fait le pire : vous lui avez rappelé votre volupté, pour l'en priver ensuite. Il ne pouvait en être autrement.

J'ai voulu vous piloter en vous dictant la nudité sous votre robe. Vous avez pensé qu'il n'avait pas vu, ce qui n'est pas sur. Il l'a vu, il aura été poussé à bout. En tout cas, vous aurez vécu votre sexualité à son paroxysme, et c'était mon souhait. Votre volupté assumée vous émancipe, au point que la cruauté n'en est pas, elle est juste l'expression de la liberté et du lien.

De vous à moi, unique, ravageur"

Voici ci-dessous la liste des messages à écouter attentivement...
Et plus particulièrement les messages 2 et 13 les plus significatifs à mon avis...

Noter que cette correspondance secrète téléphonique qui a vraiblablement commencé en mars 2004 s'est éternisée... Le temps du divorce je le conçois, mais après, quelle est la logique de tout cela si ils sont finalement fait l'un pour l'autre...

Entre le premier message récupéré du 16/10/2004 et le dernier (date à laquelle j'ai perdu l'accès à ma source) datant du 27/05/2006 les choses n'ont pas vraiment évoluées ; aussi bien sur le plan sentimental que professionnel... Soit plus de 2 années de jeu...
Que comprendre de tout cela ?
Je ne peut m'empêcher d'y voir une forme de harcèlement pervers et j'ai au fond de moi même le sentiment qu'elle lutte pour obtenir un emploi et sortir de tout cela par le haut...
Sans doute s'est-elle résignée à jouer de tout cela au début pour le bien de sa carrière, mais elle se sera faite piégée et de mon point de vue il est manifeste qu'elle essaye de se servir de lui comme lui d'elle (du moins au début même si après coup les rôles semblent s'inverser)...
Et ça me fend le coeur car c'est une fille formidable qui ne méritait pas ça...

Je n'ai plus de contact avec elle car elle m'a fuit dès qu'elle a compris que j'en savais trop, et nous n'avons jamais pu aborder de vive voix le sujet car elle nie tout d'emblée et se borne à dire qu'elle est toute seule et qu'elle ne souhaite que réussir professionnellement, qu'elle y consacre toute son énergie ; et que je me fais des films...
Et elle tient le même discours à sa mère (qui croient que j'ai fait des faux (cf. lettres) comme à sa meilleure amie...

Mais je vous laisse écouter et juger par vous-mêmes...

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??? Quel vouvoiement étrange !!!
1 - message du 16/10/2004

L' "élue" ??? "faite pour ça" ???
2 - message du 21/10/2004

"Vous avez tous les droits..."
3 - message du 28/10/2004

"Tans pis..."
4 - message du 18122004

Un peu sec...
5 - message du 30/12/2004

"Le plus tôt sera le mieux..."
6 - message du 21/01/2005

"Vous dormez..."
7 - message du 27/01/2005

"Vous avez pas le choix d'abord..." (le jour de l'entretien au tribunal pour le divorce)
8 - message du 03/02/2005

"Vous me rappelez..."
9 - message du 04/02/2005

"Occupée ???"
10 - message du 14/03/2005

"...il restera toujours une différence entre le réel et ce qu'on croit, qu'on imagine..." ???
11 - message du 14/03/2005

"Nouveau message, nouvelle vie ! je voulais vous embrasser partout que vous vous appeliez... ou ..."
12 - message du 17/03/2005

"J'ai envie de vous..." "ne vous inquitez pas pour le contrat... ni pour le salaire..."
13 - message du 11/04/2005

"Rassurez vous"
14 - message du 03/01/2006

"Vous serez reconnue, parce que c'est inévitable..."
15 - message du 10/01/2006

"Alors ?"
16 - message du 16/01/2006

"Je vous dois des excuses..."
17 - message du 25/04/2006

"Il est vrai qu'il est très tard..."
18 - message du 27/05/2006

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" Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite "